**Aide à Gaza : “Les pillages sont le fait de gangs mafieux liés ouvertement à l’armée israélienne”**
Les cris de désespoir résonnent à Gaza, où la confrontation entre la population et les forces israéliennes s’intensifie. Alors que le territoire est ravagé par la guerre, des témoins affirment que les pillages qui frappent les zones d’aide humanitaire sont orchestrés par des gangs mafieux, en étroite collaboration avec l’armée israélienne. Ce témoignage accablant a été révélé par l’historien Jean-Pierre Filieu, qui a récemment pénétré dans cette enclave assiégée.
Dans une interview poignante sur LCI, Filieu a partagé son choc face à la destruction massive qu’il a observée à Gaza. “C’est la plus grande prison à ciel ouvert du monde”, a-t-il déclaré, décrivant une réalité où un million et demi de personnes sont entassées dans des conditions déplorables, luttant pour la survie dans un environnement devenu hostile. Les récents bombardements ont causé la mort de 22 personnes, ajoutant à un bilan déjà tragique.
La situation humanitaire se détériore rapidement. Les habitants, acculés par une famine croissante et un manque d’eau potable, se tournent désespérément vers des entrepôts d’aide humanitaire. “Des attaques contre ces lieux sont inévitables”, prévient Filieu, alors que la population, poussée à bout, réclame ce qui lui est dû.
Plus troublant encore, l’historien souligne que les pillages ne sont pas aléatoires. “Les gangs sont clairement liés à l’armée israélienne, qui utilise ces opérations pour discréditer l’ONU tout en maintenant son contrôle sur la situation”, a-t-il déclaré. Ce lien troublant entre l’occupation israélienne et le crime organisé à Gaza soulève des questions alarmantes sur la véritable nature de cette guerre.
Face à cette réalité tragique, la communauté internationale doit agir. Les jours sucrés évoqués par les Palestiniens semblent désormais un lointain souvenir, et il est urgent d’entendre leurs voix. Gaza mérite une attention immédiate et des actions concrètes pour mettre fin à cette spirale de violence et de désespoir.