**Toute la Russie cherche… des pommes de terre !**
Dans une situation alarmante, la Russie est confrontée à une crise alimentaire inattendue : la flambée des prix des pommes de terre. Ce tubercule, considéré comme un aliment de base, est désormais presque inaccessible pour une partie de la population. Depuis le début de la guerre en Ukraine, les sanctions internationales et l’économie de guerre ont plongé le pays dans une inflation galopante, faisant grimper le prix du kilogramme de pommes de terre à près de 200 roubles dans certaines régions, soit environ 2,22 euros, trois fois plus qu’il y a un an.
Vladimir Poutine lui-même a reconnu la gravité de la situation, admettant que la Russie a besoin de produire davantage de pommes de terre. Les autorités tentent d’atténuer cette crise en se tournant vers la Biélorussie, mais les efforts semblent insuffisants. Les supermarchés, bien que fournis, voient des produits de base comme les œufs et le beurre devenir des luxes, avec des magasins installant des antivols sur des denrées essentielles.
Les Russes, bien que résilients, commencent à ressentir les effets de cette inflation sur leur quotidien. Les manifestations de 2018, déclenchées par des augmentations de taxes, semblent un écho lointain, mais les mécontentements pourraient ressurgir si la situation ne s’améliore pas. Les prix des aliments continuent de grimper, et la population se demande combien de temps elle pourra supporter cette pression économique.
Alors que la guerre et les sanctions continuent de peser sur l’économie, la quête désespérée de pommes de terre devient un symbole de la lutte quotidienne des Russes. La situation est critique, et le gouvernement doit agir rapidement pour éviter une crise sociale majeure. Les pommes de terre, autrefois symbole de subsistance, sont désormais au cœur d’une tempête économique.