**Boualem Sansal toujours détenu en Algérie : la diplomatie française en échec ?**
Boualem Sansal, l’écrivain franco-algérien et fervent opposant au régime algérien, est emprisonné depuis plus de sept mois, et la situation ne fait qu’empirer. Malade et âgé de 75 ans, il a été condamné à cinq ans de prison pour des accusations jugées fallacieuses. Sa détention soulève des questions brûlantes sur l’efficacité de la diplomatie française face à un régime algérien de plus en plus autoritaire.
Le 5 juillet, jour de l’indépendance algérienne, les espoirs de grâce pour Sansal se sont évanouis. Le président Abdelmadjid Tebboune a publié une liste de 6700 graciés, mais son nom n’y figure pas. La colère monte parmi ses soutiens, qui dénoncent une atteinte inacceptable à la liberté d’expression. “C’est scandaleux”, s’insurge un proche de l’écrivain, appelant à des mesures concrètes de rétorsion de la part de la France.
La réaction de Paris a été timide, se limitant à des condamnations verbales. Emmanuel Macron a demandé un geste d’humanité, mais les actes tardent à suivre. Les députés français ont adopté une résolution appelant à sa libération, mais cela reste lettre morte. Les observateurs s’interrogent : que fait réellement la France pour sauver l’un des siens ?
La situation de Sansal est devenue une véritable prise d’otage politique, exacerbée par le contexte tendu entre la France et l’Algérie. Les relations, déjà fragiles, se détériorent davantage, laissant présager une impasse diplomatique. Alors que le temps presse, les appels à l’action se multiplient. Faut-il durcir les sanctions, suspendre les accords bilatéraux ? La communauté internationale regarde, mais qu’adviendra-t-il de Boualem Sansal ? La France doit agir, et vite.