**Les Partis Pris : “‘Islamo gauchisme’, carton rouge pour Borne”**
Dans un échange houleux, la ministre de l’Éducation, Élisabeth Borne, a récemment mis en cause son collègue Philippe Baptiste, ministre de l’Enseignement supérieur, en affirmant que le concept d’« islamo-gauchisme » est omniprésent dans la société française, y compris dans les universités. Ce débat, qui s’enflamme, met en lumière des tensions politiques croissantes autour de la définition et de l’existence même de ce terme controversé, accusé par certains d’être une simple invention pour discréditer des adversaires.
Philippe Baptiste, dans une déclaration audacieuse, a affirmé que l’« islamo-gauchisme » n’est pas un terme académique reconnu, provoquant une réaction immédiate de Borne, qui a insisté sur le fait que des mouvements similaires existent dans les établissements d’enseignement. Cette polémique a suscité des réactions vives, certains analystes allant jusqu’à attribuer un “carton rouge” à Borne pour son manque de clarté sur un sujet aussi délicat.
Les experts, dont ceux du CNRS, soulignent que ce terme, souvent utilisé dans le débat public, est dépourvu de fondement scientifique. Pourtant, il continue de diviser les opinions, avec des sondages montrant que de nombreux Français croient à son existence sans en comprendre réellement la définition. Dans un climat de polarisation croissante, cette bataille des mots semble masquer une réelle faiblesse d’action politique.
Parallèlement, une autre controverse émerge autour de la loi du plomb, qui réintroduit un insecticide controversé, suscitant des accusations d’empoisonnement de la population. Les critiques s’intensifient, tandis que des députés et des influenceurs s’engagent dans une guerre médiatique, alimentant des peurs qui pourraient avoir des conséquences désastreuses sur la confiance publique.
Les tensions s’accumulent, tant sur le front éducatif que sur celui de la santé publique, alors que les Français se retrouvent pris au piège d’un discours politique de plus en plus incendié. L’heure est à l’urgence, et les décisions à venir pourraient bien marquer un tournant décisif dans le paysage politique français.