**Ukraine : les alliés, atout ou boulet pour Donald Trump face à Vladimir Poutine ?**

Dans un contexte de tensions croissantes entre l’Ukraine et la Russie, la position des alliés européens de l’Ukraine soulève de vives interrogations. Le président Emmanuel Macron a réaffirmé son soutien indéfectible à Volodymyr Zelenski, affirmant que « rien ne peut se faire en l’absence de l’Ukraine ». Cependant, alors que la Russie contrôle près de 19 % du territoire ukrainien, la question de la crédibilité des promesses de victoire des Européens se pose avec acuité.

Les discussions autour d’un éventuel cessez-le-feu et de négociations territoriales sont devenues inévitables. La réalité sur le terrain indique que l’Ukraine, malgré ses succès passés, se trouve dans une position délicate, incapable de reconquérir ses territoires perdus à court terme. Ce constat, loin d’être du défaitisme, reflète une vérité militaire implacable. Les Européens, tout en promettant un soutien continu, semblent de plus en plus conscients de leurs limites.

La montée des tensions est accentuée par les déclarations du ministre de la Défense russe, qui a intensifié les menaces à l’encontre de l’Europe. Les alliés de l’OTAN, bien que déterminés, font face à un dilemme : comment soutenir l’Ukraine tout en évitant une escalade militaire qui pourrait embraser le continent ? De plus, la capacité des Européens à agir de manière autonome sans le soutien américain est mise à mal par des réalités économiques et militaires.

Alors que l’Europe tente de maintenir une façade d’unité, les critiques à l’encontre de Donald Trump, qui pourrait adopter une approche moins favorable à l’Ukraine, se multiplient. Les Européens craignent que, sous une administration Trump, leurs efforts pour soutenir l’Ukraine ne soient réduits à néant. Dans ce climat d’incertitude, la question demeure : les alliés de l’Ukraine sont-ils un atout ou un boulet pour la lutte contre l’agression russe ? La réponse pourrait déterminer l’avenir de la sécurité en Europe.