**Gaz Russe : La France s’y accroche et bloque l’Europe**

Une tempête politique se lève en Europe alors que la France, aux côtés de la Belgique, freine les efforts de l’Union européenne pour mettre fin aux importations de gaz russe d’ici 2027. Ce blocage, qui suscite une onde de choc à Bruxelles, a des implications majeures sur la sécurité énergétique du continent et sur la dynamique géopolitique actuelle.

Lundi, une action audacieuse de Greenpeace a mis en lumière les liens complexes entre Paris et Moscou, en détournant une statue d’Emmanuel Macron au musée Grévin. Cette manifestation visait à dénoncer le soutien continu de la France aux importations de gaz russe, malgré la guerre en Ukraine. Alors que d’autres nations, comme l’Espagne, poussent pour une rupture nette avec le gaz russe, la France semble hésiter, craignant des répercussions économiques dévastatrices pour ses entreprises, notamment Total.

Le ministre de l’Énergie, Marc Ferat, a tenté de justifier cette position en plaidant pour une transition graduelle vers des alternatives énergétiques, tout en évitant une dépendance accrue au gaz naturel liquéfié américain. Cependant, cette stratégie est perçue par beaucoup comme une hypocrisie, alors que des millions d’euros continuent de financer les efforts militaires de Vladimir Poutine.

Les experts avertissent que cette dépendance persistante au gaz russe pourrait avoir des conséquences désastreuses sur les économies françaises et européennes. La France, qui importe actuellement 34 % de son gaz de Russie, se trouve à un carrefour crucial. Les conséquences de ces choix pourraient raviver des tensions internes, à l’instar des mouvements sociaux précédents.

Alors que la guerre en Ukraine se poursuit, la pression monte sur Paris pour qu’elle assume ses responsabilités et prenne des mesures décisives. Le temps presse. L’Europe doit se décider : continuera-t-elle à soutenir le régime de Poutine, ou prendra-t-elle enfin la voie de l’indépendance énergétique ? L’heure de vérité approche.