**Les Partis Pris : “Alger, libérez Christophe et Boualem !”, “Trump fait la loi fiscale mondiale !…”**
ALGER – Une onde de choc secoue la communauté journalistique française après la condamnation sévère de Christophe Glaise, un journaliste sportif indépendant, à sept ans de prison pour des accusations d’apologie du terrorisme et possession de publications nuisibles à l’intérêt national. Cette décision, rendue par le tribunal de Tiziouzou, a suscité une mobilisation immédiate d’organisations de défense des droits de l’homme, appelant à la libération de Glaise et de l’écrivain Boualem Sansal, dont le sort sera décidé demain.
Christophe Glaise, âgé de 36 ans, avait été arrêté il y a un an alors qu’il enquêtait sur le club de football JSK et sur la mort suspecte d’un joueur camerounais. Son arrestation, suivie d’une détention prolongée, a été qualifiée d’otage politique par ses soutiens, qui dénoncent une stratégie du régime algérien visant à museler la liberté d’expression et à intimider les voix critiques, notamment celles provenant de la Kabylie.
Le climat est particulièrement tendu alors que la France suit de près cette affaire. Le ministre des Affaires étrangères a exprimé son inquiétude et demandé des éclaircissements sur la situation de Glaise, qui a passé sa première nuit en prison. La communauté internationale scrute cette crise des droits humains, alors que des appels à des sanctions contre le régime algérien se multiplient.
Alors que la tension monte, les regards se tournent vers le tribunal d’Alger, où Boualem Sansal, également en détention, pourrait faire face à une lourde peine. Les deux cas soulignent une inquiétante dérive autoritaire en Algérie, exacerbée par des relations déjà tendues avec la France. La mobilisation pour la libération de ces journalistes est plus urgente que jamais, alors que le régime d’Alger semble jouer un jeu dangereux avec la liberté d’expression.